Jules Emile Saintin 

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Biographie de Jules Emile Saintin  ( 1829-1894 )

Jules Saintin commence très jeune la peinture, et se met à peindre pour gagner sa vie alors qu’il n’est âgé que de 11 ans. En 1845, il est reçut à l’Académie des  Beaux-Arts de Paris, où il suit les cours de Michel Martin Drolling et de François Edouard Picot. Grâce aux  enseignements dispensés par ses maîtres, le jeune homme se révèle être un portraitiste habile. 

Lors de ses premiers envois au Salon des Artistes Français en 1848, le jeune peintre est remarqué et ses portraits sont récompensés par de nombreuses médailles. Hélas, gagnant trop  peu d’argent, il songe à s’exiler. En avril 1854, il trouve un engagement de trois ans chez un photographe américain, à New-York, où il aura en charge la retouche des portraits. Il quitte donc la France pour le nouveau monde mais ne cessera jamais ses envois aux Salons durant ces trois années. Il est d’ailleurs récompensé de la grande médaille d’émulation.

Après ces années passées chez M. C.-D. Fredericks, Saintin décide de quitter son poste afin de se consacrer pleinement à la peinture. En 1857, il expose à l'Académie de New-York, puis en est élu membre en 1858. Il demeure finalement six ans en Amérique, où il acquiert une  certaine renommée. Travailleur infatigable et prolifique, il réalise pendant cette période une cinquantaine de tableaux et une trentaine de portraits. Il fait notamment les portraits de « M. et Mme Bavoillot », de « M. Auvelder » ainsi que « des enfants Belmont ». Mais la France et Paris  qu’il aime tant lui manquent, et en 1860 il est de retour et dès lors ne quittera que très rarement la capitale.

L’artiste s’installe au 11 rue Washington  dans le 8ème arrondissement où il y aménage un charmant atelier que ses amis peintres aiment fréquenter. Tous les dimanches ses amis Paul Baudry, Charles Gamier, Raimundo de Madrazzo, Boulanger ou Delessart se réunissent dans  son atelier pour partager leurs expériences.

Saintin rencontre le succès dès son retour en France, lors qu’il expose au Salon « Une femme blanche enlevée par les Sioux ». Puis les années suivantes, écoutant les précieux conseils de son fidèle ami Paul Baudry, Jules Saintin s’aventure dans la peinture de genre. Il en devient rapidement une figure incontournable. Dès lors il renforce sa réputation et devient peu à peu un portraitiste incontournable dont la réputation lui apporte le succès tant espéré. Personne ne sait mieux que lui donner une expression fine, une physionomie vivante et sympathique, tout en conservant une véritable ressemblance toujours flatteuse.

A Paris, il est maintenant accueilli dans tous les cercles et rencontre les personnalités les plus influentes. C’est ainsi qu’il croise le chemin de la Princesse Mathilde dont il exécutera le portrait. Cette commande lui en vaudra beaucoup d’autres et Saintin s’impose définitivement comme portraitiste.

En 1876, il est nommé commissaire de l'Exposition de Philadelphie. Il retourne alors quelques mois en Amérique pour y remplir ses fonctions. À son retour il est promu au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur.

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