Jean Francis Auburtin

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Biographie de Jean Francis Auburtin ( 1866-1930 )

Jean Francis Auburtin nait le 2 décembre 1866 à Paris, son père Emile Auburtin, originaire de Metz, arrive à Paris en 1857 pour suivre des études d’architecture, il deviendra architecte de la ville. Sa mère Louise Jeanne Marion est la fille d’un banquier, il grandit au sein d'un milieu bourgeois aisé. 

En 1875 Il entre à l’école Alsacienne de Paris, son père en devient alors actionnaire et administrateur. Il en sort diplômé en 1884 après avoir notamment côtoyé André Gide et Pierre Louÿs, écrivain et poète symboliste. 

 Dès l’enfance il montre des facilités pour le dessin et un sens aigu de l’observation de la nature. Le peintre Théodore Devilly, ami de ses parents, l’initie à la peinture et l’emmène dans ses campagnes d’artiste. 

A 18 ans il est admis à l’école des Beaux-Arts de Paris où il reçoit l’enseignement de Jules Lefebvre et Benjamin Constant avec lesquels il noue de profonds liens d’amitié. Il remporte quelques succès aux différents concours de l’école et se fait connaître du public dès la fin de ses études en 1892 en exposant au Salon des Artistes Français la toile « L’Enfant Prodigue » où l’on perçoit déjà l’influence symboliste de Puvis de Chavannes. Cette même année, il épouse Marthe Deloye, fille du général Félix Deloye. Les jeunes mariés effectuent un long voyage de noces en Italie, Auburtin découvre la Toscane et notamment Florence où il étudie les grandes fresques de la Renaissance italienne. 

En 1895, il rencontre Puvis de Chavannes et présente son travail à la société nationale des Beaux-Arts. Il étudie la faune et la flore sous-marine aux aquariums de Roscoff et Banyuls, d’où il rapporte de nombreux croquis qui lui permettront de réaliser en 1898 le grand décor destiné à l’amphithéâtre de zoologie de la Sorbonne. A partir de ce moment, il entame une carrière de décorateur et reçoit de nombreuses commandes pour les édifices publics de la IIIe république mais également de commanditaires privés : deux peintures pour l’escalier du muséum d’histoire naturelle à Marseille, un décor pour la salle des colonnes du Conseil d'Etat, plusieurs décors pour l’exposition universelle de 1900, le vestibule du restaurant "Le train bleu" de la Gare de Lyon l’année suivante et deux panneaux pour la salle de bal de l’hôtel particulier de la comtesse de Béarn. 

 Parallèlement à ces grandes commandes de décors, Auburtin continue de pratiquer la peinture de chevalet, aussi bien huile, pastel que gouache et aquarelle. Sa première exposition particulière se tient en 1897 aux galeries de la Bodinière. A partir des années 1895 il arpente les côtes françaises avec pour sujet de prédilection la rencontre entre l’océan et la terre : Bretagne, Normandie et Méditerranée sont autant de sources d’inspiration. Il voyage également à Annecy, aux Pays-Bas, sur le lac de Côme, en Corse puis dans les Landes et les Pyrénées. 

Il se fait une spécialité des marines décoratives où nymphes et naïades peuplent des paysages inspirés des rivages français qu'il a arpenté. Maurice Denis le surnomme "le peintre des naïades blondes et des mers d'azur". 

Il devient sociétaire des Beaux-Arts et reçoit dans son atelier de St Cloud; Rodin et Camille Flammarion avec qui il entretient une correspondance. Après la mort de son père en 1899, il achète un terrain à Varengeville sur lequel son frère Marcel, architecte, lui construit une maison et un atelier. Entre 1914 et 1919 il expose successivement à Munich, San Francisco et Chicago. Il s’éteint à Dieppe en mai 1930. 

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