Edouard Cabane

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Biographie de Edouard Cabane ( 1857-1942 )

Né à Paris le 8 janvier 1857, élève d’Adolphe William Bouguereau (1825-1905) et de Tony Robert-Fleury (1838-1912), il débute au Salon en 1876 et expose très régulièrement jusqu’en 1932 à la Société des Artistes Français dont il devient membre en 1901. Il obtient une mention honorable au Salon de 1886 et à l’Exposition Universelle de 1889 ainsi qu’une médaille de troisième classe en 1903 et de seconde classe en 1907. Grâce à sa toile très académique Le Serment de Brutus, il obtient en 1884 le deuxième Grand Prix de Rome. On lui doit quatre grands panneaux pour l’église de Salis dans les Pyrénées et de nombreuses toiles réparties dans les musées de province ; notamment au Musée des Beaux-arts de Bordeaux et au Musée Saint-Denis à Reims. Il était le gendre de Léon Jean-Baptiste Perrault (1832-1908, conservateur du Musée des Beaux-arts de Bordeaux comme indiqué dans le registre général d’inventaire du musée). Il réalisa, d’après des originaux de son beau-père, lui aussi élève de Bouguereau, le Chemin de Croix de la cathédrale de la Rochelle. L’œuvre d’Edouard Cabane est empreinte de son apprentissage dans l’atelier de Bouguereau et témoigne d’un réel tempérament d’artiste. Nous retrouvons dans ses portraits et dans ses tableaux religieux, ce mélange de maniérisme, de dignité et de sensualité, propre aux Vénitiens du XVIe siècle. Entre toutes ses peintures, l’exclusivité quasi-totale revient à l’image de la femme. Parfois, ses œuvres relèvent d’une description quasi photographique comme dans le Serment de Brutus, le Manchon de Francine ou encore le portrait de mes parents. Dans certains tableaux d’Edouard Cabane, si les couleurs du décor semblent enfermées dans la ligne, la femme ou l’enfant sont eux brossés à plus grand trait ; la couleur débordant et la ligne ne se faisant plus réellement sentir. Edouard Cabane répond aux exigences de la bourgeoisie et les références aux peintres du XVIIIe siècle tels que Jean-Antoine Watteau et François Boucher sont nombreuses. Cependant dans la série de portraits réalisée par Cabane, son style n’apparaît pas totalement enfermé. Il brosse ainsi à large trait, éparpillant la couleur au défit de la ligne, créant une œuvre « vaporeuse » et certainement plus proche par le style (et non le sujet) des impressionnistes que son maître Bouguereau. Ce changement semble intervenir à partir des années 1906. Est-ce dû à une évolution de style ou bien à de nouvelles exigences de mécènes ? Toutes ces questions resteront en suspens car Edouard Cabane nous questionne, nous intrigue. Le mystère qui l’entoure invite à sa redécouverte.

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