Georges, Jules, Victor Clairin

Georges, Jules, Victor Clairin

Biographie de Georges, Jules, Victor Clairin ( 1843-1919 )

Élève d'Isidore Pils et de Picot à l'École des Beaux-Arts de Paris, Georges Clairin travaille surtout  en compagnie de son ami le peintre Henri Regnault, avec qui il entreprend plusieurs voyages, en Bretagne d'abord, puis en Espagne et au Maroc dans les années 1869-70. Tous deux sont mobilisés pendant la guerre de 1870, et Clairin perd son compagnon au combat.

Après la guerre, il retourne au Maroc où il séjourne 18 mois, trouvant son inspiration  dans les paysages de Tanger, Fès et Tétouan. Il est fasciné par les spectaculaires« fantasias », ces joutes qui engagent plusieurs centaines de cavaliers dans des batailles simulées et qu'il dépeint dans ses tableaux avec toute l'énergie et la vigueur des scènes dont il est témoin. Du Maroc, il rapporte également des portraits rutilants de femmes orientales, vêtues d'étoffes chatoyantes et colorées.


Clairin expose régulièrement ses oeuvres au Salon des Peintres Orientalistes Français (1909), au Salon des Artistes Algériens et Orientalistes d'Alger, à la Société Coloniale des artistes Français (1910), et au Salon des Artistes Français (1914). Récompensé de nombreuses fois, il reçoit notamment une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de Paris en 1889. 

Grand admirateur et ami intime de Sarah Bernhardt, il possède dans sa maison de Belle-Ile-en-Mer un atelier. Il réalise de nombreux portraits de l’actrice d'une réelle finesse et d'une grande poésie, dont le célèbre "Portrait de Sarah Bernhardt", exposé en 1876 à Paris au Petit-Palais.

Georges Clairin est également l'auteur de plusieurs compositions murales, aux théâtres de Cherbourg et de Tours, à l'Opéra de Paris où Charles Garnier lui commande trois plafonds en 1874, et où il termine l'escalier inachevé par son maître Isodore Pils. Il effectue également de grandes fresques pour la Sorbonne, la Bourse du Commerce et l'Hôtel de Ville. 

Ses sujets sont très variés : fêtes vénitiennes, ballets de l'opéra, scènes de genre et scènes orientalistes. Mais il demeure avant tout un orientaliste renommé et de très grand talent.

En 1897, il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur. En 1901, une importante exposition lui est consacrée à Paris, à la Galerie Georges Petit.

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