Aucune oeuvre ne correspond
Fille du peintre Julien Dupré et nièce de George Laugée, Thérèse Dupré baigne dès sa plus tendre enfance dans un environnement artistique.
Elève de son père, c’est au sein de son atelier que la jeune artiste fait ses classes. Très inspirée par le travail de ce dernier, Thérèse Dupré s’adonne à la peinture réaliste et naturaliste qui met en scènes des scènes paysannes.
Elle reprend les thèmes de ce courant artistique qu’elle traite d’une manière plus douce, idéalisant presque la vie paysanne. Les fermières et les lavandières sont des femmes saines et fortes, jamais fatiguées qui semblent accomplir leur labeur dans le bonheur. Ses personnages le plus souvent féminins sont représentés dans une campagne verdoyante et lumineuse, évocation de la campagne Normande ou Picarde.
Thérèse Dupré épouse l’artiste Edmond Cotard en 1889. Ils auront deux fils Henri-Edmond et François qui deviendront peintre et dessinateur. A partir de cette date, elle signera sous le patronyme Cotard Dupré.
Elle participe au Salon des Artistes Français de 1899 où ses scènes paysannes sont très appréciées du public. Dès lors Thérèse Cotard Dupré reçoit de nombreuses commandes de portraits, paysages et scènes paysannes.En 1907, elle obtient la médaille de 3ème classe et devient cette même année Sociétaire du Salon des Artistes Français.
Malgré une belle production artistiques, les œuvres de Thérèse Cotard Dupré sont rares car beaucoup furent détruites lors de la première guerre mondiale. Ses enfants étant restés sans descendance, les œuvres qu’ils pouvaient posséder ont été dispersées.