Ecole Florentine du XIXe siècle

Biographie de Ecole Florentine du XIXe siècle

Pour cette œuvre est réalisée selon la technique de la mosaïque sur pierre dure. Ce type de marqueterie est apparu à Florence dès le début du XVIème siècle, il est aussi appelé « pietra dura » ou « commesso ». A l’origine, les artisans utilisaient des galets de l’Arno pour confectionner la mosaïque, puis les ont remplacés par des pierres de plus petites tailles, telles que le lapis lazuli. Le corail et la nacre sont également utilisés afin de jouer sur les variations de tons et de matières.

Contrairement à la mosaïque traditionnelle, qui utilise des tesselles, la mosaïque florentine fait appel à des pièces plus grandes de couleur et d’opacité différentes qui viennent créer le dessin final.  Une fois assemblées, les pierres forment une sorte de tableau homogène appelé «  glyptique ». Si la technique de marqueterie sur pierre dure a évoluée, le savoir-faire florentin est toujours bien présent.  Cette technique se compose toujours de quatre étapes essentielles : le débet des pierres, le découpage des éléments, l’assemblage et enfin le polissage qui vient parfaire avec précision la couleur et la taille de la pierre. Au fur et à mesure qu’ils sont découpés, les éléments sont ajustés puis assemblés avec les pièces voisines. Le parement ainsi composé est fixé sur une surface plane avant de coller les joints à chaud garnissant le vide des champs biseautés avec de la résine colophane.

La marqueterie sur pierre dure est un des arts réputés de l’artisanat prestigieux de Florence. On a notamment eu recours à cette technique pour les projets du Grand-Duc et pour orner la chapelle des Princes de l’Eglise San Lorenzo.

C’est à partir de la fin du XIXème siècle que la marqueterie à pierre dure est utilisée pour d’autres champs artistiques. Cet art noble typiquement italien s’est répandu dans les pays voisins et les plus grands musées du monde possèdent des œuvres qui emploient la marqueterie sur pierre dure.