Fabio Fabbi 

Fabio Fabbi 

Biographie de Fabio Fabbi  ( 1861-1946 )

Fabio Fabbi, né à Bologne en 1862, étudie d’abord la sculpture à l'Académie des Beaux-arts de Florence sous la direction du peintre et sculpteur Augusto Rivalta, où il obtient le premier prix en 1880. D’autres récompenses suivent en 1881 puis en 1883 le prix du gouvernement pour son bas-relief « Une question d’honneur » conservé à l’Académie. Mais Fabbi se sent attiré par la peinture qu’il pratique pour l’instant presque en secret, sans l’exposer.

Il entreprend plusieurs voyages, notamment à Paris et en Europe, mais c’est à la suite d’un séjour prolongé en Egypte avec son frère Alberto, lui-même peintre, qu’il adoptera définitivement la peinture. 

En découvrant ce pays, Fabio Fabbi se prend de passion pour la vie égyptienne qu’il étudie en profondeur. Le pittoresque des scènes observées lors de son séjour à Alexandrie lui inspirera les peintures orientalistes qu'il exécute à son retour en Italie. 

Les premières d'entre elles furent exposées au Circolo Degli Artisti à Florence en 1888. On peut y voir notamment Femme arabeUne terrasse à AlexandrieLe Potier ou encore Le vieux musulman. Il participe également à l'Exposition internationale de Monaco l'année suivante. 

Outre la peinture à l’huile, Fabio Fabbi est également un pastelliste original et vigoureux et un dessinateur précis. Il édite un album intitulé Égypte album de souvenirs, illustré de dessins et publié par Fotografia Alinari à Florence à la fin des années 1880. A la même période, il participe à la décoration du fumoir de la villa Sorani à Florence pour lequel il réalise six grandes détrempes orientalistes.

En 1896, il collabore avec la revue florentine « Fiammetta » dont il réalise l’affiche en 1897.

Nommé professeur à l'Académie de Florence en 1893 et académicien à Bologne en 1894, Fabbi fut décoré par le Roi Umberto 1er en 1898. Outre ses illustrations de livres, il peignait des scènes de genre et des sujets religieux, prenant part en 1911 à l'Exposition d'art chrétien moderne à Paris.

Il a illustré plus d’une centaine d’ouvrages, préférant, outre les classiques de la littérature publiés par la maison d’édition Nerbini de Florence, les romans d’aventure, notamment de Salgari « qu’il sut imprégner de l’atmosphère particulière et gracieuse d’un rêve oriental » selon Faeti, et qui se caractérisent par la ductilité technique et chromatique dans l’utilisation de la détrempe et de l’aquarelle, et une légèreté narrative originale. Il rencontre le succès grâce à ses scènes égyptiennes, marchés d'esclaves, femmes se reposant sur des terrasses qui dominent Le Caire ou Alexandrie. Les spectacles inspirent aussi le peintre qui aime représenter des danseuses se produisant dans des maisons privées ou dans les rues. Vêtues de robes diaphanes rose et blanc, elles font tournoyer des écharpes et ondulent au son de la musique.

32 avenue Marceau
75008 Paris, France
Du lundi au vendredi de 10h à 19h
Le samedi de 14h à 19h
NEWSLETTER : Si vous souhaitez recevoir notre newsletter, veuillez saisir votre adresse email :