François-Marie Firmin-Girard

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Biographie de François-Marie Firmin-Girard ( 1838-1921 )

Peinture d’histoire, scènes de genres, natures mortes, paysages, sujets orientalistes, ou naturalistes : la diversité des thèmes abordés dans l’œuvre de François-Marie Firmin-Girard en font un artiste inclassable. En effet, enrichi par ces influences multiples, le peintre n’a pas développé un genre, une thématique, ou un style qui lui soit propre. Cependant, formé auprès de Charles Gleyre et Jean-Léon Gérôme, Firmin-Girard s’inscrit toutefois dans cette lignée de peintres académiques et néo-classiques de la seconde moitié du XIXe siècle. 

Cette tradition néo-classique tend à disparaître à partir des années 1830, sous l’influence de peintres tels que Gustave Courbet, chef de file et théoricien du réalisme ou encore Camille Corot. Firmin-Girard cherche donc sa voie, tiraillé entre à l’œuvre des néo-classiques, imprégnés par les canons antiques ; et l’œuvre des impressionnistes émergeants. Ce contexte artistique marque indéniablement la production de l’artiste. 

Firmin-Girard, né en 1838 à Poncin, dans l’Ain, s’installe dès 1845 en région parisienne avec ses parents. A cette occasion, il est placé chez les frères Lassaliens, au cœur d’une congrégation laïque masculine établie dans un hôtel particulier de la ville de Paris. 

Dans ce cadre, on décèle ces capacités plastiques : il révèle son talent pour le dessin et entreprend un parcours classique. En 1853, Firmin-Girard débute sa formation artistique à l’École Impériale et spéciale de dessin, de mathématiques, d’architecture et de sculpture d’ornement, appliqués aux arts industriels. Un an plus tard, alors âgé de 16 ans, il choisit d’intégrer l’atelier de Charles Gleyre, avant d’être admis à l’École Nationale des Beaux-Arts de la ville de Paris. Il emprunte à son maître cette précision académique du dessin et réemploie les teintes claires et nuancées de sa palette, qui sont particulièrement prisées. En 1859, âgé de 21 ans, il expose sa première toile au Salon, une figuration de Saint Sébastien. Il choisit dans un premier temps, la voie de la peinture d’histoire. En 1861, il est récompensé du second prix de Rome. 

Par la suite, accompagné par ses camarades de l’École des Beaux-Arts, Firmin-Girard choisit de peindre sur le motif, en quête de nouveaux coloris. Au fil de ses séjours à Fontainebleau, Barbizon, ou Marlotte, sa touche se libère. En 1873, son œuvre comporte une parenthèse exotique : Deux toiles orientalistes sont produites, ainsi que quelques toiles d’inspiration japonaise. 

A partir de 1870, Firmin-Girard s’établit dans une villa atelier, à Ault Onival, où il séjourne une grande partie de l’été. L’artiste privilégie alors la représentation des paysages de cette région. Il tend alors vers un certain naturalisme, qui se renforce au fil des années : sa palette se fait moins vive et plus nuancée. L’incidence de l’impressionnisme se perçoit sur son œuvre. En effet, la précision de sa touche s’estompe pour laisser place à la lumière, à la couleur. 

Paysages, bords de mer et villages composent alors une grande partie de sa production artistique. L’artiste s’attache à transmettre et documenter cette vie authentique au cœur des campagnes : il figure les travaux des champs, l’artisanat local, les activités traditionnelles. Se détournant de la peinture d’histoire, il s’oriente vers des figurations de scènes de vie rurale, pressenties à disparaître, à l’aube du XXe siècle, tourné vers cette modernité grandissante. 

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