François Gailliard

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Biographie de François Gailliard ( 1861-1932 )

Peintre luministe de renom, réputé pour ses scènes de rue animées et sa gestion des coloris, François Gailliard, (aussi connu sous le nom de Franz Gailliard) et né en 1861 à Bruxelles, dans la commune de Saint-Gilles. Particulièrement attiré par la pratique artistique, il se présente à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, école fondée en 1711, enseignant les arts plastiques ainsi que l’architecture jusqu’en 1980. Il choisit d’y intégrer l’atelier de Jean-François Portaels, artiste peintre, primé du Grand Prix de Rome, réputé pour sa peinture d’histoire, ses sujets orientalistes, ses portraits et ses compositions religieuse. Dans ce cadre, suit les cours de Joseph Stellaert, peintre belge ayant remporté le premier prix du concours de nature, ainsi que celui de la composition à l’Ecole des Beaux-Arts de Bruxelles, et le Grand Prix de Rome en 1848. Il étudie également auprès de Jules Hoeterickx et de François Bossuet, peintre de l’école Belge, réputé pour ses représentations de villes, monuments et paysages d’Espagne et d’Italie. Ce dernier est l’auteur d’un traité sur la perspective édité en 1843. Paul Lauters, peintre, aquarelliste, lithographe et graveur à l’eau-forte, spécialisé dans la peinture de paysage et les figurations de scènes urbaines sera également son enseignant. Pour finir, il intègre l’atelier parisien de Jean-Léon Gérôme.

Dans le cadre de ses études artistiques, François Gailliard fréquente James Ensor, peintre, graveur et anarchiste belge connu pour adhérer aux mouvements d’avant-garde du début du XXe siècle, réputé pour son œuvre expressionniste. Ce dernier est le fondateur du groupe Bruxellois d’avant-garde intitulé Les Vingt. Il cotoie aussi Fernand Khnopff, peintre, dessinateur, photographe et graveur symboliste, influencé par le courant préraphaélite. Par ailleurs, il se lie d’amitié avec James Abbott McNeill Whistler, peintre et graveur américain, lié aux mouvements symbolistes et impressionnistes, venu arpenter les rues de Belgique à ses côtés, qu’il rencontre en 1887, dans le cadre de ses séjours à Berlin et Paris. François Gailliard fréquentant assidûment les cercles artistiques et intellectuels de Belgique, compte parmi son ses proches des artistes tels qu’Alfred Stevens, Jean-Louis Forain ou encore Félicien Rops.

Dans ce contexte florissant, François Gailliard est habilité à présenter sa première toile au Salon de Bruxelles 1881. Il parvient ensuite à déposer ses productions sur les cimaises du Salon des Artistes Français de Paris, auquel il participe de 1882 à 1891. Gailliard ne se contente pas d’exposer en France et en Belgique, il expose également à Berlin, en 1886. Ses sujets consistent en de grandes toiles, présentant des scènes de genre, des portraits et des paysages. Le peintre multiplie donc les sujets figurant la vie au cœur des rues bruxelloises particulièrement animées. Il s’adonne également au genre du nu : femmes alanguies aux courbes généreuses et harmonieuses sont présentées sur ses toiles. Il exécute par ailleurs de nombreux dessins d’actualités, présentés dans des journaux hebdomadaires français belges et anglais tels que Le patriote illustré, Le petit bleu, ainsi que le London Illustrated News.

Seulement, dès 1888, l’artiste découvre une nouvelle palette, ainsi qu’une autre façon de traduire la lumière, à l’occasion de ses voyages en Grèce et en Italie marquant durablement sa production artistique. Inspiré par l’Ecole impressionniste française, il expérimente la technique du « luministe-divisionniste », portant également le nom de chomo-luminarisme, mouvement pictural émergeant à la fin du XIXe siècle, fondé par George Seurat. Ce dernier, associé à la pratique néo-impressionniste du pointillisme choisit de développer une nouvelle gestion des coloris : en effet, de petites taches de couleurs pures seront juxtaposées les unes à côté des autres, obligeant l’œil du spectateur à combiner ces dernières. Cette conjonctions de tons était réalisée afin d’obtenir une lumière particulièrement pure et vive. S’appropriant cette nouvelle esthétique, Frantz Gailliard développe son propre procédé nommé « Juspage », consistant à vaporiser la peinture au moyen d’un spray, ou d’une brosse dure. La projection des gouttelettes permettait de créer des dégradés plus progressifs, ainsi que des ombres plus douces.

Accédant au titre de directeur de l’Académie des Beaux-Arts de Saint Gilles, aujourd’hui connue sous le nom de son fils, Jean-Jacques Gailliard, l’artiste obtient une reconnaissance manifeste.

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