Aucune oeuvre ne correspond
Fils de l'architecte Edmond Guillaume et frère de Henri Guillaume également architecte, le jeune Albert s’adonne très jeune à la caricature, et deviendra l'un des caricaturistes les plus importants de la Belle Époque. Il réalise aussi de remarquables peintures traitant toujours du même thème : la société Parisienne. C’est dans l’atelier de Gérôme qu’il oriente sa peinture vers une illustration des mœurs de la Belle Epoque et de l’entre-deux-guerres. Son goût pour le burlesque et l’influence de l’affichiste Jules Chéret l’amènent à une carrière de dessinateur humoristique et d’illustrateur. Il crée aussi bien des affiches pour le théâtre que pour la publicité.
Dès 1890, il fournit des croquis pleins de verve qui sont publiés dans des magazines humoristiques parisiens tel que Gil Blas, le Rire, l'Assiette au beurre et le Figaro illustré. Il illustre également des ouvrages de Willy et Courteline.En 1900, Albert Guillaume est médaillé à l’Exposition Universelle, et suite à cette récompense il est sollicité par un grand nombre d’éditeurs tels que Jules Tallandier, Ernest Maidron et Henri Simonis qui souhaitent le publier.
C'est à partir de 1904, sans pour autant renoncer à l'illustration et au dessin humoristique, qu'il entame une carrière de peintre. Il expose chaque année jusqu'en 1939 à la Société Nationale des Beaux-Arts. L’œuvre de l’artiste est teintée à la fois d'une vision critique et légère de la société. Les femmes chez Albert Guillaume sont la frivolité même : elles expriment la joie de vivre, la comédie de la vie. Cependant l’ironie reste omniprésente sous le pinceau du peintre.Le journaliste et écrivain Francis Carco a écrit d’Albert Guillaume qu’il était « le grand pompier du dessin humoristique ». Le journaliste appréciait le trait sûr du dessinateur qui ne se moquait pas seulement du Paris frivole mais aussi des politiciens de son époque.