Charles Victor Guilloux 

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Biographie de Charles Victor Guilloux  ( 1866-1946 )

Artiste autodidacte, Charles Guilloux apprend par l’observation de la nature, il s’attarde sur les effets de lumière, les reflets au fil de l’eau et les silhouettes des arbres qui évoquent une architecture naturelle captivante.

Une première formation scientifique et un emploi à la Bibliothèque Nationale éveille la curiosité de Guilloux qui étudie les nouveaux traités sur la couleur. Il est évidemment sensible aux recherches de Seurat et de Signac sur le divisionnisme et le pointillisme. Lui, se concentre davantage sur les lignes et expose pour la première fois au Salon des Indépendants en 1892. Les huit toiles exposées rencontrent aussitôt leur public et il vend toutes ses pièces. 

Le critique d’art Roger Marx lui consacre alors des lignes élogieuses, soulignant l’apport de Guilloux au Symbolisme naissant, lui reconnaissant qu’il est plus « soucieux de poésie que d’exacte réalité ».

Entre 1890 et 1895, l’artiste s’emploie, par des lignes très synthétiques et en usant d’une matière essentiellement lisse, à retranscrire ses sentiments d’artistes devant les paysages. La nature se révèle à la fois merveilleuse et dramatique sous ses pinceaux.
Il ne travaille pas sur le motif, comme les impressionnistes, mais de mémoire, cherchant à retrouver les sentiments éprouvés lors de ses promenades dans la nature. Sur ses dessins préparatoires réalisés sur le motif, il note des combinaisons de couleurs et le sentiment associé qui lui permet de retrouver ses sensations en atelier : « pourpre-jaune d’or-violet Magnifique » ou encore « orange foncé-outremer Douleur, deuil ». Parmi toutes les combinaisons, il en est une qui domine son œuvre « jaune-violet-noir » que l’on retrouve dans ses crépuscules.

À partir de 1892, Charles Guilloux expose à toutes les Expositions des Peintres Impressionnistes et Symbolistes à la galerie Le Barc de Boutteville, rue Le Peletier à Paris, auprès de Signac, Anquetin, Toulouse-Lautrec, Emile Bernard et les Nabis. Il expose également en Belgique à Anvers en 1893 et à Bruxelles en 1895, puis au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1905. 

Charles Guilloux a surtout peint autour de Paris, des paysages avec le plus souvent des plans d’eau qui reflètent une nature domptée par l’homme mais dont il est presque toujours absent.

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