Paul César Helleu

Paul César Helleu
Paul César Helleu
Paul César Helleu
Paul César Helleu
Paul César Helleu

Biographie de Paul César Helleu ( 1859-1927 )

Paul César Helleu naît à Vannes en 1859. Dès son plus jeune âge, il veut devenir artiste. En 1876, il est admis à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il suit l’enseignement de Jean-Léon Gérôme. Pour subvenir à ses besoins, il devient apprenti chez le céramiste Théodore Deck, se spécialisant dans les portraits de femme. 

En 1886, il rencontre le Comte de Montesquiou qui lui achète plusieurs lots de gravures et l’introduit dans l’aristocratie parisienne. Helleu devient le portraitiste attitré du Paris frivole de la Belle Époque et de la société londonienne (il réalise le portrait de la comtesse Greffulhe, de la duchesse de Malborough, de la reine Alexandra, de la princesse de Grèce, etc.). Ses figures féminines à la pointe sèche connaissent jusqu’aux États-Unis un succès considérable. 

L’artiste est pris comme modèle pour le personnage du peintre Elstir par son ami Marcel Proust dans "À la recherche du temps perdu". Il est également très proche des artistes importants de l’époque tels que James Tissot, Whistler, Claude Monet, John Singer Sargent, Rodin ou encore Alfred Stevens, qui reconnaissent son immense talent et l’encouragent dans la gravure.

Paul César Helleu peint également des paysages lumineux et raffinés, influencé par ses amis impressionnistes ("Automne à Versailles", vers 1897, musée d’Orsay). En 1893, il devint sociétaire de l’École Nationale des Beaux-Arts. Il est aussi membre honoraire de l’International Society of Sculptors, Painters and Gravers de Londres et est décoré en 1904 de l’ordre de la Légion d’honneur.

Helleu est un des artistes qui synthétisent le mieux l’élégance moderne, tant dans ses peintures que dans ses eaux fortes ou ses pointes sèches. Il représente avec un art indiscutable les gestes de la grâce féminine du XXème siècle, nous laissant des témoignages inoubliables des années 1900 et de la société décrite par Marcel Proust. Ses effigies mondaines, ses silhouettes féminines, ses scènes sportives du monde élégant sont parmi les plus précieuses images de la Belle Époque. On ne peut qu’admirer la sobriété, le raffinement et l’élégance discrète de ses modèles dessinés, qui ont été souvent comparés par les critiques contemporains aux grâces de Lancret et de Watteau.

De toutes les femmes qu’il peint, c’est sans doute sa femme, Alice Guérin, et ses enfants, qu’il représente avec le plus d’attention et d’admiration. Ces portraits de famille sont emprunts d’une intimité et d’une émotion particulières.

32 avenue Marceau
75008 Paris, France
Du lundi au vendredi de 10h à 19h
Le samedi de 14h à 19h
NEWSLETTER : Si vous souhaitez recevoir notre newsletter, veuillez saisir votre adresse email :