Edgard Maxence

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Biographie de Edgard Maxence ( 1871-1954 )

Né à Nantes le 17 septembre 1871 dans une famille de propriétaires terriens, Edgard Maxence grandit dans un univers où rien ne le prédestine à une vie d’artiste. On ignore d’où vient la vocation de Maxence, mais la proximité de sa mère, Estelle Boquien, avec le milieu culturel nantais, est peut-être l’un des facteurs qui le mène vers une carrière artistique. De plus, au cours de sa scolarité à l’Externat des Enfants Nantais, il suit les cours de dessin de l’abbé Sotta (premier maître d’Élie Delaunay) qui a sans doute été à l’origine de sa vocation artistique. 

En 1891, Edgard Maxence est reçu au concours d’entrée à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il s’inscrit tout d’abord dans l’atelier d’Élie Delaunay puis, à la mort de ce dernier, dans celui de Gustave Moreau. La rencontre entre Maxence et Moreau est décisive pour l’artiste qui reste dans l’atelier de son maître jusqu’en 1896 et demeure fidèle à ses enseignements jusqu’à sa mort.

Le parcours de Maxence à l’École des Beaux-Arts est brillant : il est reçu Premier Logiste en 1893 puis premier prix de figure d’expression en 1894. Malgré tout, il est éliminé dès le premier tour du Prix de Rome en 1895. Cet échec détermine certainement le chemin artistique qu’il choisit d’emprunter par la suite. 

Très jeune, Maxence se démarque de ses contemporains par son goût pour les portraits. A partir de 1893, il expose régulièrement au Salon des Artistes Français et participe aux Salons de la Rose+Croix de 1895 à 1897. Sa peinture est alors très liée au mouvement symboliste auquel il emprunte ses thèmes. Il choisit de s’inspirer des légendes bretonnes, de sujets ambigus et obscurs, de processions rêveuses, de visages oniriques etc. Il est simultanément nourri de sa culture chrétienne et de ses racines celtiques.

Sa palette est variée : il utilise des rouges grenats, des verts émeraude, des jaunes sourds. De plus, il emploie des médiums très variés, soit de l’huile, soit de la cire, parfois même les deux mêlées. La tempéra, la feuille d’or, la gouache et le fusain donnent un aspect singulier à ses œuvres et accentuent l'aspect primitif de ses scènes mystiques en dépit du traitement toujours réaliste des visages.

En 1900, il reçoit la médaille d’or de l’Exposition universelle et est décoré de la Légion d’honneur. Pourtant après la guerre, il décide de s’orienter vers des thèmes plus rémunérateurs. Il poursuit alors une brillante carrière de portraitiste mondain, s’attachant également à des sujets plus spontanés comme les natures mortes ou les paysages.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1900, il est élevé au grade d'Officier en 1927; il est élu à l'Institut en 1924 au fauteuil qu’occupait le peintre Fernand Cormon.

« L’Âme de la source » illustre parfaitement les différentes caractéristiques de l’art d’Edgard Maxence. Par un sujet éminemment symboliste, le tableau se pare de l’habituelle palette lumineuse du peintre. L’influence celtique accentue le mysticisme et l’onirisme ambiant de la toile. 

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