Alphonse Mielich 

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Biographie de Alphonse Mielich  ( 1863-1929 )

Prédestiné à une carrière militaire, Alfonse Mielich est Lieutenant d’artillerie dans l’armée  autrichienne jusqu’en 1887 avant d’être reformé pour raisons de santé. Il change alors totalement d’orientation pour s’adonner à sa passion de toujours : la peinture. 

Alfonse Mielich suit des cours de peintures auprès du peintre Anton Schrodl  mais  sa santé fragile le contraint à abandonner cet apprentissage. Son médecin lui conseille alors de séjourner en Egypte durant l’hiver 1888. Ce séjour se révèlera d’une importance capitale pour sa carrière. L’artiste tombe sous le charme de l’Égypte et décide de consacrer sa peinture à la réalisation d’œuvres orientalistes.

De 1889 à 1892, Mielich séjourne à Paris où il se forge peu à peu un style et une touche qui lui sont propres. Durant ce séjour  parisien, il participe à quelques expositions, notamment à la maison des artistes. Il rencontre le succès à Vienne, particulièrement auprès de l’Empereur François Joseph et du ministre de l’éducation qui lui achètent plusieurs œuvres.

En 1901, il voyage à Jérusalem et en Jordanie pour le compte de l'Académie autrichienne des sciences en compagnie du célèbre explorateur et écrivain orientaliste tchèque Alois Musil. L’Académie des sciences avait donné pour mission à Mielich de peindre les Palais Omeyyades du désert d'Arabie.

À son retour, le peintre s’établit à Vienne mais il retourne régulièrement en Egypte. En 1912, il s’installe en Suisse et alors que sa santé se détériore il décide de retourner à Salzbourg, la ville de son père. Dans ses dernières années, il ne peut malheureusement plus peindre, sa mobilité se trouvant extrêmement réduite par la maladie.

L’autodidaxie de Mielich se ressent dans la manière singulière et personnelle dont il représente ses sujets. Ses toiles se caractérisent par le recours à une palette chromatique à la fois riche et voluptueuse ou parfois à une dissolution complète des coloris.

Ses œuvres déploient tout l’éventail du répertoire de la peinture Orientaliste : croquis, œuvres historiques effectuées lors de ses voyages en compagnie d’Alois Musil, vues touristiques ou scènes de genre plus conventionnelles. Son souci du réalisme lui évite néanmoins l’écueil du pittoresque et le place comme l’un des plus grands peintres Orientalistes de son temps.

Dans cette œuvre, l’artiste nous livre une scène que l’on peut situer dans le quartier du Caire de Haret El Yahoud. Mielich fait preuve ici d’une grande virtuosité et l’attention portée aux détails confère à la scène un vibrant réalisme. Les costumes sont représentés fidèlement par l’artiste. Ainsi, le marchand de tapis est vêtu d’une gandoura noire et porte un tarbouche oriental en feutrine rouge sur la tête. Quant aux deux acheteurs, ils sont également vêtus de gandouras amples dans des tonalités de bleu et de rose pâle. La technique du peintre est très fine et révèle une grande dextérité dans le rendu des expressions des visages et des échanges de regards.

Les tapis aux couleurs riches et variées viennent rythmer la composition et guident l’œil du spectateur autour des trois personnages. Les rouges et les bleus de ces tapis tissés à la main viennent créer un fort contraste avec les tons sourds ponctués de vert des murs et les couleurs pales des costumes. 

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