Constant Montald 

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Biographie de Constant Montald  ( 1862-1944 )

Constant Montald naît à Gand en 1862 où son père tient une échoppe de cordonnier. En 1874, il débute sa formation artistique à l’Académie des Beaux-Arts de Gand. Il complète sa formation à l’école industrielle de Gand et grâce à une bourse il gagne Paris. En 1886, l’artiste expose sa première œuvre monumentale, La lutte humaine dont l’accueil est plutôt réservé. La même année, il gagne le prix de Rome grâce à son œuvre Diagoras porté en triomphe par ses fils, vainqueurs des Jeux Olympiques et il entame un voyage de trois ans en Italie. Il en reviendra très marqué par l’architecture romaine classique, les œuvres de Michelangelo, de Giotto et par la visite de Pompéi. C’est à ce moment-là que le peintre entame la création d’une toile gigantesque intitulée L’Antagonisme social ou la Lutte des Classes.

De retour en Belgique, Montald fait preuve d’un intérêt grandissant pour le mouvement idéaliste. Ce dernier « prône la transcendance de l’art par rapport à la matérialité afin de faire triompher le concept d’Idée ». Proche du symbolisme, ce mouvement s’en distingue par sa volonté de présenter l’Idée de manière explicite et figurative, plutôt que de la suggérer. 

À partir de 1894, Montald crée des œuvres monumentales où le langage visuel de l’Antiquité prédomine. Il renonce toutefois à la figuration mouvementée traditionnelle pour privilégier un style plus empreint de sérénité et de réserve. Il exprime ses idéaux : la Beauté, la Force, la Grâce, la Pureté, l’Inspiration, la Détermination.

En 1896, il devient professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il enseigne l’art décoratif. Il y formera notamment René Magritte, Paul Delvaux ou encore Anto Carte. Deux ans plus tard, il rencontre pour la première fois Émile Verhaeren avec lequel il entretiendra une amitié très forte tout au long de sa vie.

Lors d’une promenade en compagnie de Verhaeren Montald décide, en 1906, de se porter acquéreur d’un terrain à Woluwe-Saint-Lambert situé au 270 chaussée de Roodebeek. Il y fera construire une villa-atelier par Henri Van Massenhoven, l’architecte des Halles de Schaerbeek. Ce nouveau logis est l’un des symboles les plus évidents de l’ascension sociale de son propriétaire. L’artiste y reçoit d’illustres visiteurs tels que Charles Van der Stappen, Victor Gilsoul, Stefan Sweig et même les souverains de Belgique, Albert et Elisabeth.

À cette époque, Montald honorera des commandes privées et publiques : une fresque pour le tympan du théâtre royal à Gand, des demandes de la banque nationale. Le succès est donc au rendez-vous pour Montald qui voit son œuvre Sous l’arbre sacré ou La Lutte présentée à l’Exposition universelle et internationale de Bruxelles de 1910.

La Première guerre mondiale pousse Montald à réduire la taille de ses œuvres au profit de productions réalisées sur chevalet. Les sujets sont réalistes. Il peint les paysages et les individus qui l’entourent et produit une longue série de paysages blancs enneigés qui, eux, sont encore teintés d’une touche de symbolisme.

À partir de 1921, il collabore avec Jean Delville à la fondation de l’art monumental. Cela se traduit notamment par l’élaboration d’un panneau de mosaïque de l’hémicycle à colonnade du Cinquantenaire, dessiné par Constant Montald et figurant la Vie morale. Il prend alors part à de nombreuses expositions dans le pays.

Par ailleurs, Montald jouera un rôle important dans l’essor de la vie culturelle de Woluwe-Saint-Lambert puisque, dès 1923, il fut l’un des plus importants promoteurs du concours communal de peinture.

En 1925, une salle entière du pavillon belge de l’Exposition des arts industriels lui est réservée. En 1929, il est contacté par la Banque nationale pour réaliser le nouveau billet de 10.000 francs. En 1932, il prend sa retraite après 36 ans d’enseignement à l’Académie de Bruxelles. En 1943, il entame sa dernière œuvre monumentale : la décoration de murs du cloître du cimetière de l’abbaye d’Orval. Il décède en 1944 à la suite d’un accident de circulation.

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