Alphonse Osbert

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Biographie de Alphonse Osbert ( 1857-1939 )

Peintre français, Alphonse Osbert fait partie du mouvement des symbolistes. Après une formation académique à l'école des Beaux-Arts auprès d'Henri Lehmann, où il est le condisciple de Georges Seurat et d’Edmond Aman-Jean, Alphonse Osbert entame une carrière classique, influencée par les peintres Léon Bonnat, Fernand Cormon  et les maîtres espagnols.

Il participe au Salon dès 1880 avec des toiles au style naturaliste et post-Barbizon. L’artiste  adhère à cette esthétique et ne semble pas intéressé par le Salon des indépendants que fonde son ami Seurat. Pourtant, après un voyage en Espagne et des études dans la forêt de Fontainebleau, son style commence à évoluer pour connaître un tournant à la fin des années 1880.

A cette période, il mène des expériences plus poussées sur la lumière et ses effets sur la couleur. Il se rapproche des indépendants, fait la rencontre de Maurice Denis et surtout de Pierre Puvis de Chavannes. Ce dernier l’incite à s’orienter vers une peinture plus décorative. C’est ainsi qu’il développe à partir de 1887 le style idéaliste et décoratif qui caractérise son expression picturale. Sa peinture devient de plus en plus monumentale, dans le sillage de son maître, et connaît un succès grandissant dans le monde de l’art.  

Son esthétique étant devenue proche de celle prônée par Joséphin Peladan, Osbert participe aux Salons de la Rose-Croix que ce dernier organise à partir de 1892. Il fréquente le poète symboliste Stéphane Mallarmé. Apprécié par la critique et soutenu par le journal La Plume, Osbert est désormais reconnu comme l’un des principaux peintres symbolistes.

Son style ne se renouvelle guère après 1900, toutefois, le succès est acquis. Soutenu par l’Etat, il reçoit d’importantes commandes publiques : il réalise, entre autres, la décoration du grand hall de l’établissement thermal de Vichy en 1904, deux peintures murales intitulées « La Source » et « Le Bain » qui doivent beaucoup à l’influence de Puvis de Chavanne, et, entre 1911 et 1913, le décor de la salle des séances de la mairie de Bourg-la-Reine.

Alphonse Osbert exposera ses sublimes œuvres partout en France et à l’étranger. La lumière, l’allégorie et la rêverie auront une grande importance dans ses peintures. Le clair-obscur n'est jamais loin.  Dans ses paysages idylliques, des personnages contemplatifs se détachent sur le bleu du soir, le " bleu Osbert ".

 Le musée d'Orsay conserve 414 toiles et esquisses et trois pastels de l'artiste, principalement de son fonds d'atelier, légué en 1992 par sa fille.

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