Georges Antoine Rochegrosse

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Biographie de Georges Antoine Rochegrosse ( 1859-1938 )

Georges Rochegrosse est né à Versailles en 1859. Abandonné par son père, il sera élevé par sa mère et par son père adoptif, Théodore de Banville, le poète parnassien, qui va le présenter à l’élite artistique et intellectuelle de Paris. Enfant, il prend ses premiers cours de peinture avec Alfred Dehodencq, grand ami du poète. À l’âge de 12 ans, il entre à l’Académie Julian et étudie dans les ateliers de Jules Lefèvre et de Gustave Boulanger, recevant un enseignement à la fois académique et moderne. Plus tard il y deviendra lui-même professeur de dessin.
Simultanément, il entre à l’Ecole des Beaux-Arts. En 1882, il reçoit une médaille pour son premier envoi au Salon, une œuvre historique, « Vitelius traîné dans les rues de Rome par la populace », (Musée de Sens).
Chaque année, il expose au Salon une toile inspirée par les civilisations égyptienne, romaine ou byzantine, avec une mise en scène sophistiquée, foisonnant de détails historiques authentiques, fournis par son beau-père qui adore courir les bibliothèques pour aider son fils.
A partir de 1870 il publie aussi des dessins, illustrant les œuvres de ses amis poètes et écrivains. Ainsi, c’est avec le but de trouver des décors pour illustrer ’Salammbô’, le roman de G.Flaubert, que Rochegrosse découvre Alger en 1894. Il s’éprend aussitôt du pays où sa femme, Marie Leblond, a des attaches, et s’y installe avec elle. D’une grande beauté, elle va devenir son égérie pendant trente ans, incarnant tour à tour une impératrice, une déesse, ou encore la femme fatale orientale. Ils passent leurs hivers à El-Biar, petit village situé sur les hauteurs de la baie d’Alger, dans leur villa à l’architecture gréco-romaine, « Djenan Meryem », dont les terrasses, colonnes, et grandes salles ornées de carreaux de faïence, de cuivres, de tapis et de soieries somptueuses et chatoyantes, serviront fréquemment de fond aux peintures de l’artiste.
Rochegrosse devient professeur à l’Académie de peinture d’Alger, créée par le peintre Druet. En 1906, il obtient la médaille d’honneur au Salon avec sa toile « La joie rouge », maintenant dans le foyer de l’Opéra d’Alger. Une autre toile importante, « la Course au bonheur » est conservée au Musée d’Alger.
Il est considéré comme un maître de la peinture algérienne et sa réputation est telle  que les associations d’artistes locales, le Salon des Artistes Orientalistes Algériens, l’Union artistique de l’Afrique du Nord, et le Syndicat professionnel des artistes algériens sollicitent tous sa présence comme Président d’honneur ou membre du Jury.

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