Vera Rockline

Aucune oeuvre ne correspond

Biographie de Vera Rockline ( 1896-1934 )

De père russe et de mère française, Vera Rockline, née Vera Schlezinger étudie dans l’école artistique d’Ilya Mashkov à Moscou où elle est vite remarquée.

Elle continue ses études à Kiev et rejoint l’atelier d’Alexandra Ekster en 1918. Les oeuvres de cette époque montrent l’influence du cubisme dont son enseignante est spécialiste, mais aux yeux des connaisseurs, ses peintures sont plus delicates que celles d’Ekster et sa palette plus proche de celle de Cézanne.

Toujours sous le nom de Schlesinger, entre 1918 et 1919, Vera expose à l’Union des Peintres russes et participe à la 24e exposition de l’Association des Artistes Moscovites, à l’exposition des Peintres et Sculpteurs Juifs et à la 5e exposition nationale de peinture ‘De l’Impressionnisme à l’Abtraction’.

En 1918, Vera se marie et s’installe en Georgie à Tiflis jusqu’en 1920 avec son mari. On connaît fort peu d’éléments sur Monsieur Rockline qu’elle quittera pour s’installer en France. Elle s’installe d’abord dans la maison familiale en Bourgogne avant de gagner Paris en 1921. Installée à Montmartre, Vera Rockline est très proche du milieu artistique russe très important et actif en ces lieux.

Vera Rockline appartient à l’école de Paris, mouvement artistique qui s’étend de 1900 à 1960. Les historiens d’art le divisent en trois grandes périodes. De 1900 à 1920, ce sont principalement les artistes vivant à Montparnasse. Entre 1920 et 1940, l’école de Paris est dominée par l’art abstrait et enfin de 1940 à 1960, elle réunit les artistes qui protestèrent contre le regime de Vichy autour de Jean Bazaine.

Vera Rockline expose ses oeuvres au Salon d’Automne à partir de 1922, dans la section des artistes russes jusqu’en 1924, et participle aussi au Salon des Tuileries et au Salon des Indépendants. Elle rencontre un succès considérable, auprès de la presse et du publique et remporte de nombreux prix. Raymond Escholier conservateur du Petit Palais parle de symphonie de chair devant les nus féminins de l’artiste.

Le couturier Paul Poiret qui admire ses oeuvres fait tout pour aider Vera et promouvoir son travail. Il organise avec Charles Vildrac la première exposition personnelle de Vera Rockline en 1925 et écrit dans la préface du catalogue de l’exposition : J'aime la peinture de Vera Rockline. Je plains ceux qui ne l'aiment pas. Que dire à ceux qui n'ont pas encore compris ? ».

Elle expose dans les meilleures galeries parisiennes à partir de 1930, Galerie Bernheim et Galerie Barreiro notamment.

Après l’engouement du cubisme et de l’impressionnisme au début des années 1930, Vera Rockline développe son propre style. Certains magazines d’art influents la placent entre Courbet et Renoir.

En 1933, elle devient membre de l’Union de l’Art Russe en France. Mais l’année suivante, elle décide de mettre fin à ses jours. Sa disparition est saluée par de nombreuses expositions cette année-là, mais il faudra attendre 2000 et l’exposition “ELLES de Montparnasse” pour la redécouvrir. Depuis, ses oeuvres connaissent à nouveau les succès qu’elles méritent, notamment auprès des connaisseurs d’art Russe.

32 avenue Marceau
75008 Paris, France
Du lundi au vendredi de 10h à 19h
Le samedi de 14h à 19h
NEWSLETTER : Si vous souhaitez recevoir notre newsletter, veuillez saisir votre adresse email :