Alfred Émile Stevens

Alfred Émile Stevens

Biographie de Alfred Émile Stevens ( 1823-1906 )

Alfred Stevens est né à Bruxelles où il est formé par François-Joseph Navez, un disciple de Jacques-Louis David. Alfred Stevens est actif principalement à Paris où il s’installe dès 1844.

Lors de l’exposition universelle de 1855, son tableau intitulé « Ce que l’on appelle vagabondage » attire l’attention de Napoléon III et incite l’empereur à revoir la façon dont son armée maltraite les vagabonds en les arrêtant.

À partir de 1860, Alfred Stevens délaisse les thèmes historiques et connaît un énorme succès grâce à ses tableaux de jeunes femmes habillées à la dernière mode posant dans des intérieurs élégants : ses scènes d'intérieur bourgeois le rapprochent d’Henri Gervex. Alfred Stevens est surnommé le Gérard Terborch français, en hommage au talent de son illustre aîné à rendre les étoffes somptueuses.

Alfred Stevens fait un triomphe à l'Exposition universelle de Paris de 1867 où il reçoit la Légion d'honneur. Stevens est autant à l’aise à la cour impériale de Napoléon III et dans la haute société que dans les milieux artistiques et bohèmes de la capitale. C'est un ami intime de Manet, à qui il présente le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel, et de son cercle de relations : Degas, Morisot et Baudelaire.
Alfred Stevens influence James Whistler dont il partage l’enthousiasme pour les estampes japonaises. Stevens peint aussi des marines et des scènes côtières dans un style plus libre, presque impressionniste, proche d'Eugène Boudin ou de Johan Barthold Jongkind.
Vers la fin de sa vie, son style n’est pas sans similitude avec celui de son contemporain John Singer Sargent.
Alfred Stevens publie en 1886 « Impressions sur la peinture » qui connaît un succès considérable.

En 1900, Alfred Stevens devient le premier artiste vivant à obtenir une exposition individuelle à l’École des Beaux-Arts de Paris, bien qu’il ne peigne plus depuis les années 1890, suite à des problèmes de santé.
Ses tableaux furent très recherchés en Amérique, notamment par les Vanderbilt qui en achetèrent plusieurs. La plupart restèrent cependant en France ou en Belgique.

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