Aucune oeuvre ne correspond
Fils d’ingénieur, Moritz Stifter est également le neveu de l’écrivain Adalbert Stifter auprès duquel il commence son éducation artistique. C’est d’abord vers une carrière d’officier que le jeune homme s’oriente avant de choisir de se tourner vers la peinture. Il rejoint la classe d’Antique à l’Académie des Beaux-Arts de Munich et entre dans la classe de Carl von Piloty en 1882. C’est auprès de lui que Stifter acquiert la maitrise des clair-obscur italianisants typiques de l’école de Munich.
Bientôt, le peintre se spécialise dans les scènes orientalistes de jeunes femmes avec une vision souvent fantasmée de l’Orient. Sa vision s’éloigne alors de celle de ses compatriotes Rudolf Ernst, Leopold Carl Müller ou encore Ludwig Deutsch dont l’orient est bien plus proche du réel et parfaitement documenté. Bien que peu d’éléments soient publiés sur lui, nul doute cependant au regard de son œuvre, que Stifter voyagea en Italie et en Égypte.
On connaît de lui d’élégantes scènes d’intérieur ou d’atelier toujours animées de jeunes femmes aux toilettes soignée. Durant les années 1890, il satisfait la clientèle munichoise friande de représentations allégoriques ou orientalistes.
À partir de 1899, il s’établit à Haag bei Neulengbach à l’ouest de Vienne où il continue à travailler jusqu’à sa mort.