Jules Pierre Van Biesbroeck 

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Biographie de Jules Pierre Van Biesbroeck  ( 1873-1965 )

Jules Van Biesbroeck naît par hasard en Italie en 1873 alors que ses parents y séjournaient. En effet, son père le peintre belge Jules Evarist Van Biesbroeck y travaillait comme de nombreux artistes de l’époque. Le jeune enfant y passe les deux premières années de sa vie avant le retour à Gand. Rapidement il suit un premier apprentissage auprès de son père. Puis il est inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts de Gand sous la houlette du peintre Kuhnen. C’est un jeune prodige qui vend son premier tableau « Le Pâtre » à l’âge de 14 ans à la Triennale de Gand. L’année suivante, il expose à Paris, au Salon des Champs Elysées « Le lancement d’Argos ». Il se fait remarquer par cette toile monumentale et surtout sa représentation de personnages nus. L’œuvre scandalise les censeurs, et pour l’exposer, le jeune garçon doit couvrir de voiles ses sujets. Finalement enthousiasmés par le travail de cet adolescent, les jurés lui accordent une mention honorable sur les recommandations de William Bouguereau.

Il s’illustre tour à tour en peinture et en sculpture. En 1897, il arrive deuxième du Prix de Rome belge pour la sculpture, derrière Henri Boncquet, et en 1898 il est également en deuxième position dans la section consacrée à la peinture.

Quelques années plus tard, ses talents de sculpteur sont sollicités par la ville de Gand qui lui confie la réalisation de plusieurs monuments. Il participe à de nombreux événements internationaux, dont les Expositions Universelles de Paris en 1889 et 1900.

En 1901, il se voit décerner la grande médaille d’or pour son envoi à l’Exposition Internationale d’art du Glaspalast par la ville de Munich, tandis que la ville de Milan, en 1906, lui accorde une médaille d’or et l’élit, en 1910, à l’unanimité, membre de l’Accademia di Belle Arti di Brera. Il réalisera des œuvres symbolistes avant de se tourner vers l’orientalisme.

Contraint de quitter Bruxelles en 1914 à cause de la guerre, il part s’établir à Bordighera, à la villa « Nid Propre » où il se consacre à la sculpture et à la peinture impressionniste.

Attiré par de nouveaux horizons, il commence à voyager en Afrique du Nord en 1926. Puis en 1927, la découverte de l’Algérie est pour le peintre une véritable révélation. Sa palette va s’éclaircir et il va représenter des sujets orientalistes, plus particulièrement les habitants de Bou-Saada. Il restera en Algérie jusqu'en 1938. De retour à Gand en 1938, il continuera surtout à produire des toiles orientalistes.

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