Emile Vernet-Lecomte

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Biographie de Emile Vernet-Lecomte ( 1821-1900 )

Émile Vernet-Lecomte fait partie des peintres historiques de l'école orientaliste française.

Issu d'une famille de peintres illustres, il est l'arrière-petit-fils de Claude-Joseph Vernet (1714-1789) et le fils du peintre Hippolyte Lecomte (1781-1857) qui est lui-même le gendre de Carle Vernet (1758-1836). Il est également le neveu d'Horace Vernet (1789-1863) qui est avec Léon Cogniet (1794-1880) l'un de ses professeurs à l’École des Beaux-Arts de Paris.

Son talent est très vite repéré et ses maîtres considèrent qu’il a hérité du génie de son arrière grand-père Claude-Joseph Vernet. Ils guident le jeune Émile dont les œuvres sont emplies de couleurs et où les personnages prennent vie grâce à l’exactitude des détails et des expressions. 

Il commence par peindre des portraits de la bourgeoisie aisée et de l'aristocratie. Il débute au Salon de Paris de 1843 où il reçoit une médaille de bronze alors qu’il n’a que vingt-deux ans. Il signe alors ses toiles sous le nom d'« Émile Lecomte » puis prend par la suite le nom de « Vernet-Lecomte ». En 1846, il obtient une troisième médaille. 

Très rapidement, il manifeste un goût prononcé pour l'Orientalisme. Ses premières toiles sur ce thème sont exposées au Salon de 1847 (« Tête de Syrien » et « Femme Syrienne ») et il réalise de très nombreux portraits de femmes orientales. 

L'actualité de son époque lui offre de nouveaux sujets historiques comme la guerre de Crimée (1853-1855) ou le massacre des Maronites par les Druzes en Syrie (1860-1861). 

En 1864, il présente au Salon une « Femme fellah portant son enfant » aujourd’hui conservée au Musée des Beaux-Arts de La Roche-sur-Yon.

Bien que peu d’informations nous soient parvenues, l’artiste effectue probablement un voyage en Égypte autour de 1863 et en Algérie en 1869 et 1870. De ces observations de voyage, Vernet-Lecomte crée des œuvres qui documentent le folklore et les rites orientaux. « Jeune femme amazighe, Algérie » représente notamment une jeune algérienne dont le costume traditionnel est scrupuleusement dépeint, donnant ainsi à l’œuvre une valeur ethnographique. 

Exposant régulier aux différents Salons entre 1883 et 1892, il rencontre le succès et obtient des commandes de l’État, notamment des décorations murales pour l'église Saint-Louis en l'Île et le Palais de Justice de Paris.

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