Aucune oeuvre ne correspond
Louis-Charles Verwée est issu d’une famille d’artistes. Son père, Louis-Pierre Verwée, est un célèbre peintre de paysage et peintre animalier de l’école Romantique, tout comme son frère Alfred-Jacques dont on peut admirer une douzaine d’œuvres dans les collections des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique.
Le jeune homme s’initie naturellement à la peinture auprès de son père qui restera son maître d’apprentissage durant plusieurs années. Cependant, il montre plus d’aptitudes dans les portraits et les scènes genres. Il apprécie particulièrement le style d’Alfred Stevens et de Gustave Léonard De Jonghe, dont il parvient à fréquenter tour à tour les ateliers.
Il participe à de nombreux Salons, notamment à Bruxelles en 1854, à Anvers en 1861, à Gand en 1871 et au Salon d'Amsterdam en 1877. Il y expose essentiellement des scènes d’intérieur à l’essence parfois anecdotique. Il saisit l’instant sur le vif, comme dans ce tableau qui montre une jeune enfant fouillant dans un tiroir à la rechercher de quelque trésor enfoui. Ce thème revient à plusieurs reprises dans l’œuvre de l’artiste. Il aime également peindre ses personnages, essentiellement des jeunes femmes, occupés à leurs activités quotidiennes.
Portraitiste de talent, il exécute de très beaux portraits de femmes dans un style similaire à celui d'Alfred Stevens, de Gustave De Jonghe ou de Charles Baugniet. Au sein de cette école classique, il incarne le courant moderne aux côtés du peintre Charles Hermans. Également connu pour ses tableaux représentant des personnages issus des classes populaires comme dans « L'affûteuse de couteau », il séduit le roi Léopold II avec « Diplomatie », tableau conservé dans les collections royales.