On découvre dans une lettre de 1893 d’Antoine de La Rochefoucauld adressée à Paul Signac, qu'il exerce sa main pour parfaire sa technique pointilliste de la façon suivante : « tous les jours pendant une demi-heure, je fais des gammes sur une planchette, je pose régulièrement des touches très nettes ni trop grandes ni trop petites (…) rien que pour me faire la main ».
Dans une autre lettre datée de 1894, il précise : « puis-je faire des projets cher ami ? M’est-il seulement permis d’envisager un voyage à Saint-Tropez au commencement de l’automne ? ». Ce séjour était envisagé si l’état de « l’ange » (c’est ainsi qu’il appelait son épouse que Paul SIGNAC n’appréciait guère) s’améliore… »
Notre tableau a probablement été réalisé durant cette période, vers 1894 ou bien plus tard, de retour dans sa demeure de l'Eure où il pouvait reprendre patiemment son travail de pointilliste sur un format important.
Le tableau a été authentifié par les archives Signac